La nuit était tombée sur la petite ville, et le néon vacillant de l’enseigne “Le Bistrot Mélancolique” projetait une lueur pâle sur la rue déserte. À l’intérieur du bar, derrière le comptoir en bois écaillé, se tenait une barmaid, une silhouette solitaire plongée dans un océan de tristesse.
Son nom était Ligeia, une femme au visage jadis radieux, aujourd’hui voilé par une mélancolie profonde. Ses yeux, autrefois brillants d’espoir, étaient maintenant ternes, reflétant les blessures du passé. Elle avait toujours été la reine de la nuit, la gardienne des secrets de la ville, mais aujourd’hui, elle était la gardienne de ses propres secrets.
Ligeia versait des verres, mélangeait des cocktails, mais son esprit était ailleurs, perdu dans les méandres sombres de sa propre existence. Elle avait vu trop de vies brisées, trop de rêves abandonnés, trop d’amours perdus dans les vapeurs de l’alcool. Chaque verre qu’elle servait était une goutte de tristesse qu’elle absorbait, une peine de plus à ajouter à sa propre collection.
Les clients réguliers la connaissaient bien, mais ils ne savaient rien d’elle. Ils venaient ici pour noyer leurs propres chagrins, mais ne se doutaient pas que la barmaid elle-même avait besoin de réconfort. Ses mains habiles manœuvraient les bouteilles avec une précision mécanique, tandis que son cœur était en lambeaux. Elle était devenue une étrangère dans sa propre vie, une spectatrice silencieuse de la comédie humaine qui se jouait chaque nuit devant elle.
La musique douce emplissait l’air, mais pour Ligeia, elle était un écho lointain, une mélodie qui ne faisait que souligner le vide dans son âme. Les rires et les conversations animées des clients semblaient lointains, comme des bruits étouffés au fond d’un puits sans fin. Elle souriait par politesse, mais son sourire était aussi fragile que du verre prêt à se briser.
Quand les derniers clients s’en allèrent, Ligeia resta seule dans l’obscurité du bar, les larmes silencieuses coulant sur ses joues fatiguées. Elle était une barmaid triste, une âme brisée par les histoires qu’elle avait entendues et les vies qu’elle avait observées. Elle se demandait si un jour elle trouverait la force de se relever, de réparer son propre cœur et de retrouver la lumière qu’elle avait perdue.
La nuit s’écoulait lentement, tandis que la barmaid triste continuait à servir des boissons et à cacher sa propre détresse derrière le comptoir du Bistrot Mélancolique, attendant le jour où peut-être, enfin, elle trouverait la paix dans les reflets dorés des verres vides et dans les silences de la nuit.
Texte généré avec ChatGPT